Les signes discrets de violences sexuelles faites aux enfants

Les signes physiques discrets de violences sexuelles faites aux enfants 

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Evelyne Josse, 2011


Dans l’article précédent, nous avons listé les symptômes physiques 
fortement suspects d’une violence à caractère sexuel. Or, dans de 
nombreux cas, les maltraitances sexuelles n’entraînent pas de séquelles 
physiques évidentes. Même lorsque l’on procède à un examen médical 
immédiatement après un viol, des dommages corporels ne sont pas 
systématiquement détectés. En effet, dans la grande majorité des cas, 
les abus sont commis par des proches sans brutalité. De plus, les 
violences perpétrées contre les enfants consistent aussi en 
attouchements, simulations d’actes sexuels et pénétrations buccales.


Certains symptômes incitent néanmoins à envisager l’éventualité d’un 
abus sexuel en raison du contexte dans lequel ils surviennent. Ils ne 
sont pas caractéristiques des violences sexuelles et aucun pris 
isolément n’atteste à coup sûr d’une agression. C’est la répétition, 
l’accumulation et la permanence d’indices physiques et de signes en 
rupture avec le comportement antérieur de l’enfant qui permettront de 
confirmer ou d’infirmer le diagnostic de maltraitance sexuelle. Plus ils
sont nombreux, plus le diagnostic de violence sexuelle est probable et 
plus les abus sont potentiellement graves et chroniques.


Parmi les symptômes somatiques devant retenir l’attention, citons :


 Les manifestations liées à l’agression telles que les douleurs abdominales,
les vomissements, la constipation, la diarrhée, la contraction du 
sphincter anal au cours de la défécation, les troubles urinaires, les 
douleurs pelviennes, les maux de gorge ou la gêne à la déglutition.


 Les symptômes non spécifiques comme la fatigue, les douleurs diffuses, les céphalées, les poussées de température, etc.


 Une grossesse chez une adolescente, surtout si elle est mal acceptée, 
déniée, déclarée tardivement et que le père présumé est absent ou que 
son identité soit gardée volontairement secrète.


 Une demande d’avortement émanant d’une jeune fille adressée en présence d’un membre masculin de sa famille.


 Une demande de test VIH, d’un test de grossesse ou de contraception pour 
une jeune fille pubère surtout si elle émane des parents ou d’un tiers 
adulte.


source:
http://www.resilience-psy.com/spip.php?article181

bonjour j'ai été victimes de viol a répétition par le père de ma fille après notre séparation,qui est également un pervers narcicique.Il y'a 2 semaine ma fille de 2ans édemi a été hospitalisé 48h car elle a complètement chanager depuis qu'elle va chez son père, elle a des poussée de violences,ne supporte pas un bébé qui pleur,une pudeur beaucoup trop prononcé,du mal a manger et a dormir,terreur nocturne et cauchemard casiment toute les nuit,a des geste qu'elle ne devrai pas savoir a son age,elle a peur des hommes,hurlement lorsequ'elle doit aller avec son père.... C'est moi ki l'ai enmené au urgence car mon avocate me l'a conseillé.J'ai eu le compte rendu des médecins qui disent qu'il ni y'a pas d'abus sexuel visible mais qu'elle présente une pudeur beaucoup trop prononcé pour son nage qui est préocupant. Ils ont demander un suivi par la PMI, dit qu'il était indispensable que la juge prène la décision que la petite voit son père en présence d'un tier et que ma fille et moi allons etre suivi psychologiquement par l'hopital. Quand pensez vous? Pensez vous que tout ces changement de comportement peuvent provenir d'attouchement ou seulement du fait qu'a ces 1 an édemi elle a assisté au viol de sa mère?

Bonjour,

Je pense en effet que ta fille présente bien des signes anormaux pour son âge. Mais tu n'as pas tors d'exclure la possibilité qu'elle ait pu ressentir les viols que tu as subis et que cela l'a choqué.
Beaucoup de femmes adultes pensent parfois avoir subit un inceste refoulé car elles présentent des signes étranges, ressemblant aux victimes d'inceste. Alors qu'en fait elles n'ont rien vécu réellement, mais subis la violence psychologique des viols ou du viol que leurs mères ont subit quand elles étaient toutes petites.

Mais cet homme étant dangereux (vu ce qu'il t'a fait) je pense qu'il est en effet indispensable qu'il ne soit plus seule avec sa/ta fille. As tu porté plainte pour les viols que tu as subis ? (je pense que oui puisque tu parles d'avocate) Tu peux donc demander comme te l'a conseillé la pmi, une protection pour ta fille avec la plainte/procès que tu as posé, elle ne peut pas être refusé. Et en attendant le jugement, tu ne lui laisses plus la prendre seul !

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